La comm’concours et la comm’communication reviennent en force en cette rentrée de vacances avec quelques encouragements ! Aujourd’hui, c’est le grand retour des témoignages pour les écrits ! Beaucoup viendront compléter la collection durant les prochaines semaines, mais aujourd’hui c’est Clément qui vous livre ses précieux conseils afin que vous abordiez au mieux votre préparation. Bon courage à tous ! 🙂
Clément
Bonjour, je m’appelle Clément, j’ai 21 ans et je suis actuellement en première année d’orthophonie à Nantes.
En décembre dernier, c’était la troisième fois que je passais le concours de Nantes. La première année je me suis perdu car je n’avais pas de GPS la veille du concours : je suis arrivé vers minuit à mon hôtel. La deuxième année, j’ai eu une insomnie due au stress et à la déshydratation. La troisième année, j’ai acheté mon billet de tram, que j’ai oublié de composter tant j’étais perdu dans mes pensées. Mon portefeuille fait encore le deuil de ce procès verbal matinal qui m’a coûté 50 € et qui me laissait cette impression que la ville ne voulait pas de moi…
Dégoûté par cette matinée qui s’annonçait grandiose, je me suis rendu au lieu du concours. Pour ceux/celles qui n’y sont pas habitué(e)s, le concours de Nantes, c’est un lot d’en moyenne 2 000 personnes qui se précipitent dans le Parc des expositions. Si vous avez déjà participé à une convention ou un salon, imaginez ce même type de hangar rempli de chaises et de petites tables (parfois bancales : prévoyez éventuellement des mouchoirs pour rehausser les pieds usés de celles-ci). Si je peux vous recommander une chose : discutez avec les candidats autour de vous : vous risquez de les voir à chaque concours, discuter un peu pourrait vous aider à vous focaliser sur autre chose que votre stress, et généralement les étudiant(e)s ortho sont sympathiques.
L’épreuve de QCM m’a semblé plutôt accessible, sans doute étais-je enfin prêt après toutes ces années. L’épreuve rédactionnelle en revanche a été terrible pour moi. Je ne savais ni à quel auteur me raccrocher, ni véritablement de quoi parler (d’autant que les termes étaient assez larges, d’où la nécessité de définir les termes de votre sujet en début de rédaction). J’avais peur d’être pris pour les oraux sans pouvoir rattraper mon retard sur la rédaction.